(version francaise ci-dessous)
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Es ist der erste und womöglich der auszeichnende Track von New Polarities auf «Œ». Mit ‘Echo’ stellt uns die Band sogleich das Kernkonzept ihrer Musik wie auch ihre Philosophie vor. Denn während wir alle kaum Antworten auf die grossen Fragen des Lebens haben oder spezielle Talente zu Tage fördern in dieser alltäglichen Schufterei, die wir Leben nennen, so ist es wohl angebracht nach etwas Mitgefühl zu fragen. Mit Recht schlägt der Sänger daher im Intro vor, dass ‘du mich vielleicht zuerst kennenlernen möchtest’. Weil ansonsten kann er, wie auch wir alle, sogleich akzeptieren, dass wir uns einfach im ewigen Echo auflösen.
Möchtest du manchmal auch diesen Planeten hinter dir lassen, sei es nur für einen Moment? In die Tiefen des Alls eintauchen und all deine Sorgen hinter der Unendlichkeit der Sterne zurücklassen? Genau diesen Wunsch bringt New Polarities mit dem ersten Album „Œ" zum Ausdruck. Das Album verkörpert gänzlich wofür die Band steht: Ein Weg aus sich herauszutreten, hinaus aus dessen was ist und in die Möglichkeiten jenseits davon, während der Anker der unser Innerstes so grausam im Hier hält nie gänzlich überwunden wird. Denn was kann dieses Jenseits schon bieten, wenn nicht eine Verkörperung unserer tiefsten Bedürfnisse, wie wir fühlen und lieben?
Eigentlich scheint das Album ein Widerspruch in sich zu sein. Die Texte tragen meist einen nachdenklichen Charakter und vermitteln tiefgreifende, Gedankengänge über die Welt, die Menschheit und deren Beziehungen zueinander. Die musikalische Umrahmung hingegen trägt uns darüber hinweg in eine fast träumerische Sphäre, befreit von solch irdischen Kleinigkeiten. Doch genau dies will die fünfköpfige Band mit ihrer Vision von „Œ" bezwecken. Eine Humanität des Wiederspruchs. Während wir also danach suchen, wer und wie wir sind und sein wollen, so muss diese Identitätssuche nicht zwingend in der Ernsthaftigkeit der Welt da draußen geschehen. Sondern auch in den kleinen Momenten dazwischen, wo wir einfach abtauchen, fühlen und tanzen.
Ein Mann aus dem letzten Jahrtausend kommt in eine Bar der Gegenwart... Was sich wie den Anfang eines abgedroschenen Witzes anhört stellt sich in der neusten Ausgabe der New Polarities wahrer heraus als gedacht. Der Song und zugehörige Videoclip „No Use" erzählen damit die erwartet tragisch-ironische Geschichte unserer Zeit.
Tragisch, weil der Charakter einer Generation, die von Sexismus und Chauvinismus nur so strotzt, wohl Mühe hätte von seinem womöglich erleuchteteren Erbe akzeptiert zu werden. Zeitgleich scheint es ironisch, dass eben jene, jüngere Generation mit wertüberladenen Meinungen faktische Realität in Frage stellt. Meinungen, die die Fakten ebenso als Relikt der Vergangenheit ansehen wie jenen alten Knacker in der Bar, der seine Zigarette im Nicht-Raucher anzündet und Frauen, halb so alt wie er, auf groteske Art anbaggert.
Für beide, sowohl Fakten wie auch überprivilegierte, weisse Männer gibt es scheinbar, wie der Song sagt „no use no more".
Vielleicht ist es passend, einem Track zuzuhören, der das heutige Herdenverhalten kritisiert, während er an die überkommerzialisierte Pop-Kultur der 80er erinnert. "OneOldSix" lehnt sich an das stark produzierte, mechanische Synth-Pop Genre und erfordert von einem, das Erbe eines sinnlosen Konsums zu hinterfragen. Derweilen zelebriert er eine Kultur, die an die wellenspringende Malibu-Küstenwache und Jugendliche aus Beverly Hills 90210 erinnert. Haben wir uns seither von dem geistlosen Gehorsam gelöst oder ist es, wie der Refrain sagt: "All we do is follow"?
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C’est la première et certainement la piste la plus caractéristique de l’album «Œ» de New Polarities. Avec “Echo”, le groupe nous introduit immédiatement au cœur du concept non seulement de sa musique, mais aussi de toute sa philosophie. Puisque nous n’avons pas forcément les réponses aux grandes questions de la vie, puisque nous ne sommes pas forcément armés de talents particuliers pour faire face à la pénibilité du quotidien, il ne semble pas inapproprié de demander un peu de compassion. C’est donc à juste titre que le chanteur suggère en introduction “Peut-être voudriez-vous savoir un peu qui je suis?”.
Parce que sinon, il pourrait tout aussi bien, et nous aussi, accepter simplement que nous nous "dissolvions dans un écho”.
Avez-vous déjà eu envie de quitter la planète, ne serait-ce qu'un instant ? Plonger dans l'espace et laisser tous vos ennuis disparaître derrière un infini rideau d'étoiles ? C'est exactement ce désir que le leader de New Polarities Roger Molnar a saisi sur le premier album du groupe « Oe ». L'album représente ce que New Polarities incarne : sortir de soi-même, voyager au-delà du réel et entrer dans un possible qui à la fois ne se libère jamais totalement des chaînes qui entravent si cruellement notre être le plus profond. Car que pouvons-nous attendre de l'Ailleurs, si nous ne sommes pas enracinés à nos plus intimes pensées, à la manière dont nous ressentons et aimons ?
Ce premier album semble être une contradiction en soi. Les paroles façonnent un sérieux quasi intellectuel, interrogeant le monde à travers le prisme philosophique de la nature de l'être humain et de ses relations aux autres. La musique, quant à elle, nous égare dans une sphère presque onirique qui est libérée de toutes préoccupations terrestres. Pourtant, c'est exactement cette contradiction que les cinq musiciens de New Polarities autour de Roger Molnar cherchent à aborder dans leur vision de « Oe » : une humanité paradoxale. Alors, tandis que nous tâchons de comprendre qui et comment nous sommes et voulons être, cette recherche d'identité n'est pas nécessairement associée au sérieux continuel de ce que nous percevons comme réalité ici-bas. Mais elle peut se trouver dans les plus infimes moments d'entre-deux, où nous pouvons simplement dériver, sentir et danser.
Un homme du millénaire dernier entre dans un bar, de nos jours... Ce qui ressemble au début d'une blague nulle se révèle contre toute attente plus vrai que nature, dans ce dernier morceau de New Polarities. Le titre "No use", et le clip qui l'accompagne, racontent juste cette histoire tragiquement ironique.
Le tragique tient à ce personnage issu d'une génération embourbée dans le sexisme et le chauvinisme, qui peine à se faire accepter par sa progéniture, a priori (on ne met pas d'accent sur le a car c'est une expression latine donc elle garde son orthographe d'origine) plus éclairée. Et en même temps on perçoit l'ironie sous-jacente de la menace, présente et toujours grandissante, de cette jeune génération qui remet en question des réalités concrètes avec un aplomb sidérant. Leurs opinions tranchées sur tout et n'importe quoi peuvent reléguer au placard les vérités les plus évidentes, et les mettre au même rang que le mec au bar qui allume sa cigarette dans une zone non-fumeur et drague sans scrupule des nanas deux fois plus jeunes que lui.
Pour tout ça, comme pour l'homme blanc aux mille privilèges, il semblerait qu'il n'y ait plus de place: no use no more.
Avez-vous déjà eu envie de quitter la planète, ne serait-ce qu'un instant ? Plonger dans l'espace et laisser tous vos ennuis disparaître derrière un infini rideau d'étoiles ? C'est exactement ce désir que le leader de New Polarities Roger Molnar a saisi sur le premier album du groupe « Oe ». L'album représente ce que New Polarities incarne : sortir de soi-même, voyager au-delà du réel et entrer dans un possible qui à la fois ne se libère jamais totalement des chaînes qui entravent si cruellement notre être le plus profond. Car que pouvons-nous attendre de l'Ailleurs, si nous ne sommes pas enracinés à nos plus intimes pensées, à la manière dont nous ressentons et aimons ?
Ce premier album semble être une contradiction en soi. Les paroles façonnent un sérieux quasi intellectuel, interrogeant le monde à travers le prisme philosophique de la nature de l'être humain et de ses relations aux autres. La musique, quant à elle, nous égare dans une sphère presque onirique qui est libérée de toutes préoccupations terrestres. Pourtant, c'est exactement cette contradiction que les cinq musiciens de New Polarities autour de Roger Molnar cherchent à aborder dans leur vision de « Oe » : une humanité paradoxale. Alors, tandis que nous tâchons de comprendre qui et comment nous sommes et voulons être, cette recherche d'identité n'est pas nécessairement associée au sérieux continuel de ce que nous percevons comme réalité ici-bas. Mais elle peut se trouver dans les plus infimes moments d'entre-deux, où nous pouvons simplement dériver, sentir et danser.
l est probablement approprié d'écouter un morceau qui critique le panurgisme d'aujourd'hui, tout en rappelant la culture pop sur-commercialisée des années 80.
«OneOldSix» s'appuie sur le genre de la synthpop à la fois mécanique et fortement produite et engage l'auditeur à remettre en question l'héritage d'une société de consommation. Et pourtant, la chanson célèbre cette culture qui nous évoque les courses au ralenti en maillots rouges sur les plages de Malibu, et les tourments de la jeunesse de Beverly Hills.
Avons-nous pu rompre l'obéissance insensée depuis ou est-ce que, comme le dit le refrain : «All we do is follow»?
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Michael Städler
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5 Bandmitglieder
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Essen: 2 Omnivore, 2 Vegi, 1 Vegan
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Roger Molnar:
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Tobias Suter:
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Dave Spinnler (Technik):
+41 79 773 70 16
19.02.2021
Echo
29.01.2021
Œ
Alt-Pop
30.10.2020
No Use
Alt-Pop
28.08.2020
OneOldSix
Alt-Pop